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Sem' les Alpes
La restauration des terrains dégradés en altitude est fortement liée à la création d’infrastructures (constructions à vocation touristique, routes, pistes de ski, pastorales et forestières, lignes électriques, aménagements de protection contre les risques naturels, etc.) et nécessite la mise en place de chantiers de revégétalisation.
Or, les mélanges de semences utilisés aujourd’hui pour la revégétalisation des espaces d’altitude dans les Alpes françaises sont très rarement d’origine alpine et souvent issues de
multiplications à basse altitude et peu diversifiées en espèces. Parmi les espèces végétales
les plus fréquemment utilisées en végétalisation, trois sont principalement produites en dehors de l’Union européenne (Achillea millefolium en Nouvelle-Zélande, Bromus erectus aux Etats-Unis et Trifolium subterraneum en Australie).
L’utilisation de ces mélanges peut avoir plusieurs conséquences négatives sur les végétations
d’altitude :
• faible pérennité des couverts végétaux semés avec risque fort d’érosion des sols peu protégés,
• nécessité d’apporter d’importantes doses de semis et de fertilisation,
• risque d’hybridation et de compétition avec la flore locale induisant une modification des communautés végétales et une artificialisation des paysages.
En Europe, plusieurs travaux de recherche pour l’amélioration des techniques de revégétalisation et la construction de filières pour la production de semences locales ont été menés. En France, le Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées a développé une marque collective «Pyrégraine de Neou» pour la revégétalisation des pistes de ski. Dans les Alpes, les partenaires ont souhaité aussi répondre à une demande grandissante
de fourniture de semences locales à base d’espèces herbacées pour la revégétalisation de
zones aménagées.
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